• qui je suis

    Je suis née un jour à Strasbourg, mon papa avait pas fini ses études et ma maman, en plus de moi,
     s’occupait aussi de mon grand frère.

    C’est à l’école maternelle que j’ai dessiné la première fois,
    tout de suite la maîtresse a rencontré mon papa et ma maman
    pour leur expliquer que je suis très douée en dessin ;
    ils y ont cru et moi aussi.
    Ça fait que j’aimais beaucoup aller à la maternelle.

    Pendant ce temps-là, mon papa a fini ses études et j’ai eu deux petits frères : les jumeaux.
    Alors on a dû quitter Strasbourg qui était devenu trop petit pour s’installer à Boulogne-sur-mer.
    Mon papa est devenu médecin pédiatre, spécialiste pour les enfants et moi je suis rentrée
    à la grande école où l’on apprend à lire. Pendant ce temps-là, les jumelles sont arrivées,
    deux petites sœurs d’un coup en plus.
    Papa et maman étaient débordés. Ça faisait vraiment beaucoup d’enfants partout.

     C’est à ce moment-là que je me suis plus trop entendue avec mon papa, il ne s’occupait
     que de mes notes scolaires qui étaient mauvaises mauvaises .
    Je m’ennuyais grave à l’école et au collège aussi, pourtant j’ai redoublé deux fois,
     mais j’étais quand même toujours nulle.
    Heureusement, avec les jumeaux et les jumelles je m’entendais bien, je leur écrivais des livres
    et je leur dessinais des histoires le soir avant de dormir.

    Après le BEPC, j’ai été directement aux Beaux Arts (à Tourcoing), là c’était super,
    comme à la maternelle, il fallait dessiner tout le temps et je suis devenue bonne élève.
    Avec mon papa, on s’est entendu bien mieux.

    Les Beaux Arts finis, je suis partie pour Paris ; y a plus grands choses d’intéressants à raconter,
    tout est devenu normal, j’ai fait plein de livres des albums des romans et même du documentaire
    que j’ai trouvé très instructif ;
    Bref je passe tout mon temps à dessiner comme j’en rêvais depuis toujours et en plus je commence
    à faire de la peinture… Comme je me connais, je vais peindre sans arrêt… sinon je pourrais m’ennuyer
     et ça, ça craint